Pierre-Alain Muller
Back to home
page
Grandes
lignes de ma mission de vice-président de l’UHA (2007-2010)
Ma
mission de vice-président comprenait la structuration de
la politique informatique de l’établissement, la mise en
cohérence des outils et logiciels utilisés : administratifs,
pédagogiques, ENT... et la mise en place d’un système
d’information et de pilotage.
En
concertation avec les différents acteurs de notre université,
j’ai défini et formalisé la politique informatique de l’UHA,
dans un schéma directeur informatique qui a été approuvé à
l’unanimité par le conseil d’administration du 22 mars 2008. Ce
document est constitué de trois grandes parties : un état des
lieux, des éléments de stratégie et des grands projets
structurants qui synthétisent les fiches projets qui sont
remontées des composantes lors de l’élaboration du projet de
contrat quadriennal.
Je
me suis attaché à développer les relations avec l’Université
de Strasbourg, pour en faire notre partenaire privilégié dans
la perspective d’un rapprochement.
Actions
La mise en place de la direction
informatique. Le regroupement des forces
informatiques des universités au sein d’une direction
informatique unique par établissement est une tendance forte
qui s’observe dans de nombreux établissements au niveau
national. J’ai proposé une formule hybride, qui combine les
avantages de la centralisation (notamment en termes
d’homogénéisation des technologies et de partage des
connaissances) avec les avantages de la décentralisation
(proximité, réactivité, prise en compte des spécificités
locales). Cette approche est basée sur une structuration en
cinq pôles de compétences : la sécurité des systèmes,
l’assistance aux utilisateurs, l’exploitation, le développement
et les technologies numériques. Le pilotage de l’ensemble est
confié pour la partie maîtrise d’ouvrage au pouvoir politique
(Président, Vice-Président) et pour la partie maîtrise
d’œuvre à un directoire composé des trois IGR responsables de
pôles.
La prise en compte des aspirations
des personnels. J’ai voulu profiter de la
réorganisation de l’informatique de l’établissement pour
donner la parole au personnel (une quarantaine de
collaborateurs), de manière à associer le plus grand nombre
d’informaticiens au projet, de recueillir leurs propositions, de
répondre à leurs attentes, tant du point de vue de la
définition des missions que des souhaits d’évolution. Soucieux
de neutralité, et afin de créer les conditions d’un dialogue
franc et direct, j’ai souhaité l’assistance d’un cabinet
spécialisé dans les problématiques liant organisations
informatiques et ressources humaines. Après appel d’offre
conjoint avec l’Université de Strasbourg (confrontée à la
même problématique), une prestation d’accompagnement du
changement a été confiée un cabinet spécialisé.
Le renforcement de l’encadrement. Le
renforcement de l’informatique de l’université repose en grande
partie sur l’optimisation des ressources humaines, par un effort
de formation des personnels et par une meilleure coordination
des équipes. Je me suis attaché à créer la dynamique qui
permettra de tirer l’ensemble du système vers le haut : une
mutualisation réelle, une meilleure organisation du travail,
une responsabilisation accrue des personnels.
L’évolution de l’infrastructure
informatique. Devant l’étendue des problèmes
(insécurité des locaux, fragilité des systèmes de
climatisation, sous-dimensionnement des alimentations
électriques, infiltrations d’eau, obsolescence des matériels,
hétérogénéité des logiciels...), j’ai recommandé une
évolution radicale, basée sur une nouvelle approche, moins
centralisée mais plus homogène, avec une distribution des
serveurs sur plusieurs sites (ENSISA, IUT de Colmar et Mulhouse)
et une forte rationalisation des choix informatiques.
La volonté de mieux maîtriser nos
outils. L’établissement ne possède pas
encore un degré homogène de maîtrise de son outil
informatique. Les premières actions de formation des personnels
sont en cours, mais un large effort devra encore être consenti.
L’amélioration de la relation avec
les usagers. Pour la rentrée 2009, les
étudiants ont eu la possibilité de se ré-inscrire et de payer
leur inscription en ligne. Par ailleurs, une action de
sensibilisation aux ressources informatiques a été menée à
destination des étudiants, notamment pour leur montrer comment
personnaliser leurs options de messagerie.
Le renforcement de la participation
au consortium Cocktail. Le progiciel open-source de
gestion intégré Cocktail est développé en mode collaboratif,
au sein d’un consortium qui regroupe une soixantaine
d’établissements d’enseignement supérieur. L’open-source en
lui-même ne suffit pas à garantir la pérennité d’un
progiciel ; dans le cas de Cocktail, il convient en outre de
couvrir les risques liés au mode d’existence et de
fonctionnement du consortium (pérennité, gouvernance,
fiabilité, support...). Pour ces raisons, j’ai décidé de
renforcer la participation de l’Université de Haute-Alsace à
tous les niveaux du consortium (dans les instances de
gouvernance et en termes de forces de développement et
d’exploitation).
Le dossier unique de l’agent. Dans le
contexte de la mise en place du dossier unique de l’agent de la
fonction publique, et dans la perspective de l’interaction avec
l’Opérateur National de Paiement (ONP), j’ai participé au
groupe de travail national sur le système d’information des
ressources humaines de l’éducation nationale.
La mutualisation des moyens. Le service
inter-universitaire de gestion (SIIG) a été fondé par les
trois universités de Strasbourg (avant leur fusion) avec pour
objectif la mutualisation des moyens et des personnels dans le
domaine de l’informatique de gestion. L’Université de
Haute-Alsace est devenue membre associé du SIIG, ce qui lui
confère les possibilités : de confier au SIIG la gestion
partielle ou totale de ses applications d’informatique de
gestion, de désigner deux représentants au CA du SIIG et de
donner son avis sur la nomination du directeur du SIIG.
La carte multi-services. J’ai
co-piloté le déploiement d’une carte multi-services sur la
région Alsace (à la rentrée 2009) afin de faciliter et
banaliser l’accès aux informations, services et prestations
offerts par les universités d’Alsace et leurs partenaires à
destination des étudiants et des personnels. La carte identifie
les porteurs (étudiants, enseignants, chercheurs, BIATOSS,
vacataires et intervenants externes) à des fins notamment : de
justification du statut d’étudiant ou de personnel, de
contrôle d’accès aux bâtiments et aux salles en
libre-service, de paiement des photocopies et des impressions,
d’emprunt des ouvrages, d’émargement aux examens et aux
élections...
Le réseau régional alsacien. Il existe
actuellement plusieurs réseaux universitaires sur l’Alsace :
OSIRIS le réseau métropolitain strasbourgeois (14
partenaires), le réseau métropolitain de Colmar (UHA, IUFM,
INRA, Rectorat), le réseau RAREST (le réseau qui fait le lien
entre les réseaux précédents). Ces réseaux utilisent les
mêmes genres de technologies, font appel aux mêmes
compétences, nécessitent les mêmes niveaux de qualité de
services, et enfin cohabitent sur une même zone géographique.
J’ai proposé à nos partenaires la création d’un réseau
régional avec pour objectif une amélioration globale de la
qualité de service, à coût constant.
L’évolution de l’ENT. A l’issue de
l’appel d’offre national pour le développement des ENT dans les
universités, les universités alsaciennes ont développé et
déployé l’ENT EPPUN. Après un bilan de l’existant, et afin de
pouvoir réfléchir à un ENT de deuxième génération, dans un
esprit de convergence avec les solutions bien implantées dans
les universités, l’UHA a procédé au test d’une solution de
bureau virtuel externalisé.